Nous avons interrogé Billal, Melvin et Yacine !
Qui sont-ils ?
Billal, Melvin et Yacine sont étudiants entrepreneurs en 2022 et étudient tous les deux à l’Université Le Havre Normandie en L3 informatique. Ils ont décidé de créer BlindUp, un projet alliant l’humain et la technologie au service des personnes aveugles ou malvoyantes.
Comment décririez-vous votre projet ?
Guider des personnes aveugles à distance tout en les aidant à conserver leur autonomie. Il s’agit d’une paire de lunettes dotée d’une caméra et d’un système sonore à condition osseuse, le tout relié à une application smartphone. Ainsi, une personne utilisant ce service peut être aidée par une personne voyante, à distance, en toute sécurité et sans les priver de leur ouïe.
Aujourd’hui, où en êtes-vous dans votre projet ?
L’application en est encore au stade de prototype et on a réalisé les premiers essais avec des lunettes. Le projet avance donc bien et on souhaite collaborer avec un laboratoire de recherche !
En quoi PEPITE vous a aidé ?
Grace à PEPITE, on a pu se créer un réseau, soit beaucoup plus d’opportunités. Nous avons également pu bénéficier du dispositif « Mon stage ma startup » porté par la Région Normandie et nous avons développé des compétences clés lors des ateliers. Le projet a commencé à se concrétiser tout en nous permettant de continuer nos études en parallèle.
Qu’est-ce qui vous a motivé à entreprendre ?
Tout d’abord, on a eu une idée que l’on a souhaité concrétiser. Cependant, on n’avait pas envie d’être limité par un patron ou une entreprise. Avoir un cadre plus strict n’auraient pas été en adéquation avec notre volonté d’innover et d’apporter de la nouveauté. On voulait également créer quelque chose qui nous est propre. C’est donc pour conserver notre liberté que l’on a décidé de se lancer dans l’entrepreneuriat.
Qu’est-ce que vous avez trouvé le plus difficile ?
Selon nous, le plus difficile, c’est de se lancer. Le fait de passer d’une simple idée à un projet concret, sans avoir la garantie que celui-ci va fonctionner, apporte généralement beaucoup de doutes. Les premières étapes de création donnent souvent l’impression de piétiner car on a du mal à se rendre compte de la progression de son projet. Trouver des informations est tout aussi compliqué, surtout lorsqu’on ne sait pas où chercher, ni même par où commencer !
Comment envisagez-vous la suite ?
Une fois l’entreprise finalisée, on aimerait se lancer sur Le Havre et bien implanter le projet localement. Plus tard, si tout se passe bien, notre but à atteindre serait de s’étendre ainsi que de collaborer avec le système des villes déjà existant.
Quel conseil donneriez-vous aux étudiants qui souhaitent entreprendre ?
Avant tout de parler du projet aux bonnes personnes pour se faire un réseau. Mais selon nous, le plus important est de trouver une structure d’accompagnement ou un incubateur pour pouvoir être guidé. Quand on se lance dans l’entrepreneuriat, on peut vite être perdu entre les démarches à suivre ou simplement savoir à qui s’adresser. Avoir une structure sur qui s’appuyer, avec des professionnels qui ont de l’expérience permet d’avancer plus vite et de mieux comprendre le monde de l’entrepreneuriat.